Musique au Végétal (carte blanche)

Pour prolonger la réflexion développée dans l’Homme au végétal, le musicien et paysagiste Ali Haddar, collaborateur artistique de l’installation, propose des performances musicales en écho avec le projet.

L’Homme au végétal pose la question du corps qui, avec le temps, les aléas, les imprévus, se déforme, se transforme, provisoirement ou définitivement.

Cette installation, composée de photos où la partie du corps « abimée » assume son envie de séduire, prône la beauté de nos évolutions physiques. Comme si ces parties de corps avaient retrouvé leur forme originelle : à l’instar du caméléon, nos rides ressemblent à des fougères, nos bleus à la mer, nos cicatrices à de l’écorce.

Très sensibilisé aux questionnements écologiques, Ali Haddar conte une utopie végétale en musique et en mots.

Il regarde le dos de l’installation, un dos végétalisé en corrélation avec ces photos et nous raconte un monde où les plantes seraient les personnages principaux, où les Fougères ressembleraient à des rides, la Mer au crépuscule à des bleus et l’Écorce des Arbres à des cicatrices.