(2014-2016) plastique, résine, métal, bois, dispositif sonore
Dans ces mappemondes en résine transparente, les mondes rêvent de magie.
De leur tronc poussent des casques audio dans lesquels Othello se lamente, Iphigénie se résigne, Marthe hurle. A des moments définis, l’extérieur par des sons, des bruits vient perturber l’écoute .


Le public déambule d’une mappemonde à l’autre et peut à l’envi chausser un casque-audio. Isolé phoniquement, il est alors bercé des voix pures de personnages et autres poètes qui clament leur unicité, tout en noyant son regard dans les motifs inscrits en transparence sur ces mappemondes.
Visions de mondes idéaux, ces formes illustrent nos rêves de déstructuration de l’espace, de sociétés imaginaires, de dilatation du temps. Mais qu’il délaisse ce canal individuel et son intimité est interceptée, bousculée, mélangée au(x) monde(s) extérieur(s), aux interférences humaines.