John’s obsession (carte blanche)

(2023)
performance de musique progressive
durée : 30'

conception et guitare : Jonathan Pons

Pour prolonger la réflexion autour de Occurrences de 1 à 121, Jonathan Pons, seul en scène, avec une guitare électrique et des jeux de pédales, tente l’expérience de mettre en musique ses propres obsessions : il met en résonance des phrases musicales et les boucle.

Dans Occurrences de 1 à 121, les pensées qui envahissent sans cesse l’espace mental, se superposent à des images prises dans un milieu urbain. Dans John’s obsession, la musique forte et enveloppante permet, le temps de la performance, de couvrir voire d’effacer ces pensées.

Ce qui pose la question inverse de l’installation : Quelle prise l’extérieur a-t-il sur nous ? Comment se servir des outils proposés par l’extérieur pour s’extraire de ces pensées obsédantes ?

Le bourdonnement incessant de ces mots s’amplifie grâce à des superpositions de nappes, jusqu’à devenir une musique qui nous emmène ailleurs.

La musique progressive de Jonathan Pons donne à ressentir une manière de vivre les obsessions et nous invite à lâcher prise sur nos attentes de nous-même, nos impatiences à vouloir être une ou un autre, à vouloir être mieux. Nous vivons, alors profitons.